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Les parlementaires doivent jouer un rôle crucial dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, dans le but de contribuer à l’atteinte du défi  » Faim zéro » d’ici 2030 et du développement inclusif et durable de la RDC.

C’est dans ce cadre que la représentation de la FAO en RDC, a organisé vendredi 8 avril dernier au palais du peuple, une journée de sensibilisation en faveur des élus du peuple.

Selon le Représentant de la FAO, la prévalence de la malnutrition aigüe actuellement de 8%, touche environ deux millions d’enfants de 6 à 59 mois et que les derniers résultats des analyses du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) en RDC, 20ème cycle, validés en février dernier par le gouvernement, notent qu’en 2022, environ 26 millions de personnes sont en insécurité alimentaire.

C’est donc face à ce tableau peu reluisant que la sensibilisation des parlementaires sur cette problématique, revêt d’une importance capitale car le Parlement est le garant des engagements politiques et économiques pris par le pays, et que d’autre part, les programmes de lutte contre la malnutrition soutenue par un cadre législatif adéquat, ont entrainé une amélioration considérable des indices de malnutrition.

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, a félicité le président en exercice et le Secrétaire général de l’Alliance parlementaire pour l’Afrique centrale, pour le choix de la thématique et les efforts déployés, afin d’amener les gouvernements à mettre en œuvre des politiques nationales capables de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région de l’Afrique centrale.

La lutte contre la faim et la malnutrition, constitue un véritable défi pour les Etats, estime le président Mboso. « Malgré quelques progrès réalisés, la situation des groupes vulnérables en matière de sécurité alimentaire et de nutrition risque de se détériorer davantage, en raison des conséquences sanitaires et socio-économiques dues au Covid-19, aux effets du réchauffement climatique et des conflits armés », a-t-il renseigné.

José Wakadila

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