Dans le but de protéger la forêt équatoriale du bassin du Congo, qui constitue la deuxième plus grande forêt du monde, la RDc vient de bénéficier d’une importante enveloppe de 500 millions de dollars américains venant la CAFI (Central african forest initiative) pour la période 2021-2031. Au cours de la 56ème réunion du Conseil des ministres tenu le 3 juin, le Président de la République Félix Tshisekedi a rappelé au conseil, que cette enveloppe découle de la signature de la lettre d’intention dans le cadre du second partenariat entre la RDC et cette structure internationale.
De cet engagement découle une mobilisation de fonds à hauteur de 500 millions de dollars américains,. Une avancée qui réjouit le Chef de l’Etat Tshisekedi, car elle concrétise tous les efforts consentis lors de la COP26 à Glasgow en novembre 2021, où le président de la République avait signé avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson, une déclaration commune au nom de la CAFI, pour confirmer cet accord décennal 2021-2031 dont l’objectif est de protéger la forêt équatoriale du bassin du Congo, qui constitue la deuxième plus grande forêt du monde.
En outre, le chef de l’Etat estime que cette avancée permettra de réaliser des actions concrètes de renforcement de la résilience des populations, et d’engager le pays sur le chemin de la croissance verte inclusive. Pour ce faire, il a chargé la vice-Première ministre, ministre de l’environnement et du développement durable, Eve Bazaiba Masudi, et le ministre des finances, Nicolas Kazadi, de présenter,dans un bref délai, un rapport sur la cohérence d’approche entre les différentes institutions impliquées dans le secteur du climat et celui de l’environnement, pour définir les priorités dans le processus de soumission de ce projet auprès des bailleurs de fonds.
Dans le même ordre d’idées, le chef de l’Etat a invité le ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, Guy Loando,ainsi que le ministre de la recherche scientifique, José Mpanda, à finaliser l’adhésion de la RDC au Groupe sur l’observatoire de la terre, en vue d’assurer une meilleure gestion territoriale, qui est la clé de la préservation des solutions climatiques naturelles, et de doter le pays de moyens préventifs de gestion des risques climatiques,afin de permettre au gouvernement de coordonner et de suivre les investissements qui sont réalisés au bénéfice des populations congolaises dans les domaines climatique et environnemental.
José Wakadila