Face aux étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin), le mardi 12 juillet, l’Inspecteur général des finances a vanté les performances réalisées par son institution (Inspection Générale des Finances) depuis juillet 2020. Jules Alingete a démontré lucidement aux étudiants de l’Unikin l’impact de ses politiques sur les indicateurs macroéconomiques du pays.
À l’entendre, l’IGF a obtenu les résultats suivants, depuis le 20 juillet 2020 :
– amélioration de la traçabilité de la dépense publique de 20 à 40%;
– amélioration de la qualité de la dépense publique;
– amélioration du budget de l’Etat qui est passé de 5 à 12 milliards de USD;
– amélioration de la trésorerie des entreprises de l’État, des établissements publics, de la stabilité du taux de change;
– amélioration des réserves de change de 800 millions à près de 4 milliards de dollars;
– amélioration de la mobilisation des recettes « qui se situent à un niveau historique de 900 millions de dollars la moyenne mensuelle.
Dans son discours, Jules Alingete a condamné farouchement les détournements des deniers publics et la corruption qui, selon lui, maintiennent la majorité des congolais dans la pauvreté en contre-partie d’un enrichissement illicite d’une petite minorité.
Pour Jules Alingete, bon nombre de routes en état de délabrement très avancé à Kinshasa bénéficient d’une allocation chaque deux ans de la part du Gouvernement, mais sur terrain, rien n’est fait, ajoute-t-il, avant de conclure que l’on ne peut pas habiter dans un tel environnement gangrené par la corruption et les détournements.
Pour ainsi mettre fin à ces pratiques qui plombent l’économie du pays, l’IGF, sous la houlette de Jules Alingete Key, a mis en place la patrouille financière comme un cheval de bataille pour éradiquer les détournements et la corruption. La particularité de cette stratégie, ce qu’elle anticipe en contrant en amont toutes pratiques financières suspicieuses susceptibles d’occasionner la corruption ou les détournements des fonds publics.
Hénoc Mpongo