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Le grève du Syndicat national des médecins du Congo (Synamed) est entrée, ce lundi 1er août, dans une nouvelle phase dénommée « hôpital sans médecin ».L’annonce a été faite samedi 30 juillet dernier via une note d’information dans laquelle les médecins accusent le gouvernement de la République de n’avoir pas réagi à leur correspondance portant sur les modalités de la grève au-delà du 30 juin.

A l’hôpital de référence mère et enfant de Bumbu par exemple, la grève est effective. Les médecins grévistes ont affiché, à l’entrée de cette institution hospitalière, une banderole annonçant l’arrêt des activités.

Contacté sur place, le Chef du département de chirurgie de l’hôpital de référence mère et enfant de Bumbu a refusé de reagir sur cette grève craignant de perdre son emploi.Cette grève, a-t-il dit, concerne plus les médecins du Synamed.

Guy Musenofo, autre médecin contacté à la maternité de Kintambo est membre du Synamed. Il s’est interrogé sur le sort des femmes enceintes avec l’avènement de la gratuité de la maternité. « Qui va recevoir ces femmes enceintes en consultation, échographie, accouchement et césarienne pendant cette grève ? »

Et d’ajouter  » la planification et son soubassement devraient précéder la publicité de la gratuité de la maternité lancée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

Les médecins revendiquent le respect et l’application de l’accord signé entre le gouvernement et le banc syndical. « Le gouvernement ne répond pas aux revendications des médecins de services publics repris dans l’accord du 3 août 2021. Toutes les urgences doivent être référées dans les structures privées et les malades hospitalisés doivent être suivis uniquement par les médecins directeurs et les chefs de département », a indiqué le Dr Patrick Boloko, secrétaire exécutif provincial de la ville de Kinshasa.

C’est pour la deuxième fois que les médecins du Synamed sont en grève à l’espace de quelques semaines.

JBL

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