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Depuis quelques jours, l’opinion constate de plus en plus le réchauffement des relations entre la France et le gouvernement de la République démocratique du Congo. Après le dossier sur la levée de l’embargo sur les armes qui frappait la RDC depuis plusieurs années et pour lequel le Quai d’Orsay s’est battu aux côtés du gouvernement congolais, place maintenant à l’augmentation de l’enveloppe d’aide au développement en faveur de la RDC.

A travers une note de planification rendue publique mercredi 04 janvier 2022 et dont les échos sont parvenus à Mediacongo, la France promet d’allouer au gouvernement congolais, un total de 500 millions d’euros d’ici à l’horizon 2025, via l’Agence française de développement (AFD). Ce qui va constituer une grande intervention française dont l’intervention se situait jusque-là, à une centaine de millions d’euros seulement.

Dans le même ordre d’idées, des sources proches de l’AFD renseignent que cette structure française a apporté son appui entre 2021 et 2022 à la RDC, dans les secteurs de l’eau, la gouvernance administrative, l’éducation, la sécurité alimentaire, l’énergie, la santé, l’autonomisation économique des femmes…

Pour la seule année 2022, l’AFD a investi 160 millions d’euros en faveur de la RDC.

A noter qu’en 2021, l’AFD a financé l’accès à l’eau potable dans la province du Sud-Kivu ; 8 millions € investis dans le projet d’appui aux laboratoires de surveillance épidémiologique ; un montant de 1,5 million d’euros ont été investis au projet Eau contre le Choléra à Uvira ; 12 millions € ont été investis dans la mise en œuvre du projet de renforcement des systèmes de santé à Kinshasa ; 8 millions € décaissés en faveur de l’hôpital public de Panzi.

L’Agence française de développement a également appuyé considérablement le secteur de l’éducation en RDC pour un montant de 10 millions d’euros injectés à travers le projet « Molakisi Telema », mis en œuvre dans la province du Kongo Central ; tandis que plusieurs autres projets ont bénéficié du financement de l’AFD dans les provinces de la Tshopo, Lomami…, en dehors de l’appui dont bénéficient l’Ecole nationale de l’admiration publique (ENA) et l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ).

Dans l’avenir, l’enveloppe de l’Agence française de développement englobe plusieurs projets pour une enveloppe de près de 321 millions d’euros.

José Wak.

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