La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme basée à Kinshasa, se dit préoccupée par l’alignement, à l’Assemblée nationale, de la proposition de loi relative à la nationalité congolaise, parmi les matières législatives à examiner au cours de la session de mars 2023.
Selon l’organisation fondée par feu Floribert Chebeya, cette proposition de loi modifiant et complétant la loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise initiée par Noël Tshiani Muadiamvita, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 et endossée par le député national Nsingi Pululu, est « inopportune » en ce moment précis.
Tout en reconnaissant la liberté d’expression et d’opinion de deux importantes personnalités, la VSV fait remarquer que leur proposition de loi pourrait s’avérer plus conflictogène dans le contexte actuel, et par ricochet, risque de porter un coup dur à la cohésion et à l’unité nationale dont la RDC a pourtant grandement besoin.
Au mois de juillet 2021, la VSV avait réagi contre cette proposition de loi bien qu’elle ait certains mérites, entre autres l’irrévocabilité de la nationalité congolaise.
L’initiateur et l’endosseur de la proposition de loi mettent l’accent sur le verrouillage de certains postes notamment la fonction du chef de l’Etat, du président de l’Assemblée nationale et celui du Sénat qui doivent être réservés aux seuls Congolais nés de père et de mère Congolais.
LM