A la une

154Views

« La Sadc dans l’Est sans le départ de l’EAC est un désordre de plus », estime la sénatrice, Francine Muyumba, qui insiste sur le départ de la Force Régionale des États membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) avant le déploiement de celle de la Sadc (Communauté de Développement d’Afrique Australe).

Sa réaction fait suite à l’engagement de l’ organisation des pays d’Afrique australe, au cours d’un sommet tenu le lundi 8 mai, dans la capitale namibienne, d’envoyer des troupes dans l’Est de la République démocratique du Congo en proie à des violences depuis la résurgence du M23 porté par le Rwanda voisin.

« Nous les avions pourtant prévenus sur la précipitation de l’accord avec l’EAC et encouragés à prendre l’option de la Sadc. L’hypocrisie de l’EAC était prévisible, mais personne ne pouvait être écouté. Maintenant que les conséquences corrigent mieux que le conseil, j’espère qu’ils apprendront qu’il faut faire partir l’EAC pour éviter tout chevauchement, car nous savons que la Sadc ne se laissera pas faire », écrit-elle sur son compte twitter.

La Sadc a approuvé cette décision afin de « soutenir la RDC pour restaurer la paix et la sécurité dans l’Est du pays », a déclaré l’organisation qui a souhaité « une approche coordonnée » au vu des déploiements existants « dans le cadre d’accords multilatéraux et bilatéraux » dans l’Est de la RDC. Il demande au gouvernement congolais de « mettre en place les conditions et mesures nécessaires pour assurer une coordination efficace ».

Aucune précision sur la date ni le nombre d’éléments composant cette force n’a été donnée. Cette annonce soulève cependant plusieurs intérrogrations sur l’efficacité de différentes forces déjà opérationnelles dans cette partie du pays pour ramener la paix. D’où, la question d’une certaine opinion sur l’opportunité d’y déployer une autre force pendant que celles présentent peinent à ramener la paix.

Djodjo Vondi

Laisser un commentaire