L’Agence nationale des motards du Congo (ANMC), une structure en charge d’identification des conducteurs des motos, a instauré une taxe journalière de 1000 Fc que certains taximen motos refusent de payer.

Pour exprimer leur désaccord, la coordination des motards taxis pour le progrès et une frange d’indépendants ont déposé un mémorandum à l’Assemblée provinciale de la Tshopo samedi 27 mai. Dans ce document lu par le coordonnateur provincial des motards Amos Bitangazi, ils demandent aux représentants du peuple et aux autorités en copie de ”barrer la route à cette association qui est ennemie de votre population”.

Dans ce mémo, ils évoquent les difficultés avec les contrats d’achat des motos qui les lient avec leurs patrons. De ce fait, ils dénoncent cette pratique qu’ils qualifient de ”manipulation et exploitation de l’homme par l’homme ».

Les taximen motos se disent prêts à payer toutes les taxes de l’État à la Direction générale des recettes provinciales de la Tshopo (DGRPT) conformément aux prescrits de la loi, en lieu et place des frais leurs imposés par cette nouvelle structure installée la semaine dernière. Cette taxe, ajoutent-ils, ”est une manière d’alourdir la misère de la population car la tarification du transport urbain va augmenter d’une manière géométrique”.

Notez qu’après avoir reçu le mémorandum, le président de l’organe délibérant provincial de la Tshopo, Gilbert Bokungu Isongibi, a promis aux manifestants de le soumettre à l’examen auprès des élus du peuple de la contrée.

Pour rappel, l’Agence nationale des motards du Congo est une structure qui a été lancée le mercredi 24 mai dernier par le ministre provincial de transports dans la ville avec comme mission d’identifier tous les motards de la ville de Kisangani. Mais, il se fait qu’après cette identification, les motards sont dans l’obligation de payer quotidiennement un montant de 1000 FC qu’ils jugent illégal, étant donné que les raisons de sa perception ne sont pas clarifiées.

Fidèle Mamba