L’ultimatum d’une semaine, lancé au gouvernement par l’Union nationale des infirmières et infirmiers de la RDC va expirer le jeudi 15 juin.
Cet ultimatum visait à appeler l’exécutif national à répondre aux revendications des infirmières et infirmiers membres de cette association, afin de les empêcher d’observer une grève générale et sèche sur toute l’étendue du territoire national.
Joseph Kibangula, secrétaire général de l’Union nationale des infirmières et infirmiers de la RDC, a indiqué, lors d’une conférence de presse tenue récemment dans la ville de Kinshasa, que dans leurs revendications, les infirmières et infirmiers insistent sur la paie complémentaire d’ici le 15 juin ; la publication des actes administratifs, notamment l’admission sous statut ; la promotion en grades la semaine qui vient et, enfin, le retrait du « projet de loi Guy Mafuta » qui vise à interdire la grève dans le secteur de la santé.
En outre, Joseph Kibangula a rappelé que le syndicat du personnel non-médecin était en grève fin 2021 et avait repris le service le 24 janvier 2022 sur toute l’étendue du territoire, après cinq mois d’inactivité. Cette reprise faisait suite au protocole d’accord signé entre les professionnels de la santé non-médecins et l’exécutif national, le 20 janvier de cette année à Bibwa, un quartier de la commune de la N’sele, dans l’Est de Kinshasa.
Ce document reprenait les engagements de chacune des deux parties et consacrait officiellement la fin de la grève des personnels de santé, décrétée en août 2021 dans les hôpitaux publics.
A la lumière de ce protocole d’accord, le gouvernement avait pris la décision de respecter ses engagements qui reposaient sur les principales revendications ayant conduit à la grève.
LM