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Campagne électorale : la MOE « Regard Citoyen » trouve l’ambiance « relativement calme » après avoir traité 235 rapports

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À travers un communiqué du 14 décembre 2023 signé par son coordinateur national Paul Kabeya, la Mission d’observation électorale « Regard citoyen » dit avoir reçu 235 rapports d’observation de la campagne électorale de ses équipes déployées sur terrain, couvrant la période du 19 novembre au 14 décembre 2023.

Dans son évaluation du processus électoral, en plus du travail mené sur terrain par ses observateurs, la MOE s’appuie sur une Unité de Surveillance des Médias (USM Regard Citoyen) et sur une Unité de Surveillance des Réseaux Sociaux (USR Regard Citoyen).

Selon les rapports de ses observateurs de long terme (OLT), La MOE « Regard Citoyen » note que l’ambiance
générale de la campagne est décrite comme relativement calme. Certaines négligences des équipes de
campagne et des forces de police dans l’encadrement des évènements ainsi que des actes de violences liés
directement ou indirectement à ladite campagne, ont entrainé un bilan humain lourd.

En effet, à Malemba Nkulu, note la MOE « Regard citoyen », à Mbanza Ngungu, à Kindu et Kinshasa (Tshangu), il y a eu mort d’hommes.

Il est à signaler aussi qu’il y a eu des affrontements à Moanda lors du meeting de l’un des candidats à la
présidentielle, qui l’ont poussé à suspendre ses meetings de campagne.

Quant à la sécurité, cette structure demande la présence de la police dans les évènements observés de la campagne.

L’appréciation globale du comportement des services de sécurité est « positive » à 80%, négative à 20%, constate-t-elle.

Concernant la présomption d’utilisation des ressources publiques, elle est évaluée à 17%, et 45% de présomption d’achat de conscience des électeurs.

La MOE « Regard Citoyen » recommande aux candidats et à leurs équipes de campagne d’observer strictement l’article 36 de la loi électorale qui interdit « l’utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et du personnel de l’Etat, des établissements et organismes publics et des sociétés d’économie mixte ».

À la Police nationale congolaise, il lui est demandé de se comporter de manière neutre et professionnelle dans la protection des citoyens contre la violence, d’où qu’elle vienne.

À la Commission nationale des droits de l’homme (Cndh), de mener des enquêtes sur tous les cas de violation des droits de l’homme ayant émaillé la campagne électorale.

Et à toutes les parties prenantes, de faire en sorte que la fin de la campagne électorale se déroule dans un climat apaisé et que les droits et libertés publiques ainsi que le cadre juridique qui organise les manifestations publiques et la campagne électorale soient respectés par tous.

LM

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