La ville de Beni fait face à l’insécurité malgré l’Etat décrété dans la province du Nord-Kivu. Cette situation est caractérisée par des cas de vol nocturne et des violences sexuelles, dénonce la Convention pour le respect des droits de l’homme (CRDH).
Dans une déclaration rendue publique mardi 24 août 2021, cette organisation dit avoir documenté au moins 30 cas de cambriolage commis par des bandits armés en tenues militaires et civiles.
Selon Maître Élie Kihonga, chargé de monitoring au sein de la CRDH, le dialogue sans tabou pourra aider à éclairer et mettre fin aux rumeurs sur l’identité des pilleurs.
La même situation a été dénoncée par les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) lors de leur échange avec le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Les militants du mouvement citoyen regrettent que toute cette situation se passe dans une ville sous un couvre-feu et dans une province sous État de siège. Ces derniers demandent au chef du gouvernement de renforcer la sécurité dans la ville en dehors des opérations militaires qui se déroulent dans le territoire de Beni.
Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)
