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Epst: Tony Mwaba n’a pas dit la vérité concernant l’ouverture des comptes bancaires des enseignants

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Contrairement à ce qu’a prétendu le ministre de l’Epst, Tony Mwaba, sur sa préférence pour la paie directe des enseignants, « c’est pour éviter les frais bancaires qui vont amenuiser la petite enveloppe de 40 000fc, Mike Mukebayi explique  » toutes les banques qui coopèrent avec le gouvernement pour la paie de ses agents ne retiennent que les frais de tenue de compte (FTC) évalué à 3480fc et rien d’autre, conformément à l’accord entre l’Association Congolaise des Banques et le gouvernement congolais. Par conséquent, « les agents de l’Etat touchent quasiment l’entièreté de leur dû « . affirme-t-il

L’élu provincial se dit indigné des réactions des journalistes qui estiment que si l’on veut payer les surveillants par voie bancaire, ces derniers ne toucheraient que 26 000fc au lieu de 40 000fc prévu par le gouvernement à cause des différents frais que les banques exigent (frais d’ouverture de compte, garantie bancaire, …) qui pourraient s’élever à 14 000fc « . Et de poursuivre,  » avec 30 000 surveillants comme l’a dit le ministre Tony Mwaba, comment arriverions-nous à 16 000 000$ pour leur paie ? Normalement ces surveillants doivent faire partie du corps enseignant, par conséquent ils ont tous leur compte en banque. Mr Tony Mwaba ne peut que s’en prendre à lui-même s’il a recruté ces surveillants dans la rue ».

Par ailleurs, le député Mukebay n’a pas manqué de rappeler que la Banque Centrale du Congo interdit toute transaction en espèces dépassant 10 000$ sur toute l’étendue du pays. De ce fait, le ministre Tony Mwaba n’a pas raison de vouloir « gérer ces milliards de francs congolais. Certainement, il y avait une mauvaise intention derrière cette façon de vouloir gérer l’argent de l’Etat », souligne-t-il.

Rappelons que la réaction du député Mike Mukebay fait suite aux interventions du ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba en rapport avec l’affaire de corruption autour de la paie des surveillants lors du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP).

Hénoc Mpongo

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