A qui profitera la guerre déclenchée par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), professeur Tony Mwaba, contre les enseignants de son sous-secteur, à travers leurs différents syndicats. » Une guerre, on sait quand on la commence, mais on ne sait pas quand elle va prendre fin « , a déclaré sous le couvert de l’anonymat, un enseignant du primaire de l’Ecole primaire Lodja dans la commune de Kasa-Vubu. Pour lui, » le gouvernement à travers le ministre Tony Mwaba, devait mettre de l’eau dans le vin, pour écouter les désidératas des enseignants », eux aussi scolarisent leurs enfants et ont les mêmes charges que d’autres parents, a-t-il déclaré.
Tony Mwaba déclenche la guerre
Comme pour faire valoir son autorité, le ministre Tony Mwaba a ordonné la désactivation de quelques enseignants grévistes du Collège Boboto et du Lycée Bosangani, de la fiche de paie, à travers son secrétariat général.
Pour le Collège Boboto, il s’agit des enseignants Ilunga Mvita et Kabulu Ntambwe Ntete ; tandis que pour le Lycée Sacré coeur, c’est Bantente Bangeveni et Atanyoyi qui sont des victimes. Pour le SG a.i de l’EPST qui faisait la ronde des écoles sur ordre de la hiérarchie, cela arrivera à tous ceux qui ne se présenteront pas aux cours.
Pour les enseignants, la grève est un droit garanti par la constitution. Ils menacent d’ailleurs de la radicaliser face à ce qu’ils qualifient d’intimidation.
Pour des analystes avertis, qu’en sera-t-il dans les écoles, si tous les enseignants décidaient de sécher les cours ? , » A moins que le ministre fasse recours aux anciennes méthodes de corrompre certains syndicalistes, pour user de la politique de division. Or là aussi, c’est sera trahir la vision du chef de l’État, celle de lutter contre la corruption et toutes sortes d’antivaleurs.
José Wak
