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À l’approche de la nouvelle année, alors que les institutions publiques affinent leurs priorités pour 2026, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama, a réuni l’ensemble des responsables des services, directions et structures spécialisées de son ministère autour d’une séance de travail stratégique consacrée à l’élaboration du Plan de travail annuel (PTA) 2026.
Cette rencontre a réuni notamment Esther Kamwanya Biayi, secrétaire générale au Genre, ainsi que les responsables des principaux organes techniques du ministère, parmi lesquels l’Office national pour la promotion et la stabilité de la famille (Onaf), le Conseil national de l’Enfant (CNE), l’Agence nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles (AVIFEM), et la Cellule d’Études et de Planification pour la Promotion de la Femme, de la Famille et la Protection de l’Enfant (Cepfe).
L’objectif était clair : harmoniser les actions, définir les orientations stratégiques et jeter les bases d’une intervention publique plus cohérente et plus efficace en 2026.
Cette séance intervient quatre mois après l’entrée en fonction de Micheline Ombae Kalama au sein du gouvernement Suminwa II, dans un contexte où son ministère est appelé à jouer un rôle central dans l’intégration transversale de la dimension genre au sein des politiques publiques nationales.
Selon Florence Boloko, coordonnatrice nationale de la Cepfe, la réunion a débuté par une présentation de la secrétaire générale, qui a dressé un bilan synthétique des principales réalisations de l’exercice en cours, tout en esquissant les perspectives pour l’année à venir. S’en est suivi un échange qualifié de « constructif et participatif », traduisant la volonté commune d’anticiper les défis afin de mieux y répondre. L’ensemble des activités projetées a été consigné dans un tableau global de planification, appelé à servir de feuille de route pour 2026.
Dans son intervention, la ministre a insisté sur l’importance de la collaboration, de la solidarité et du sens du devoir au sein de son administration. Elle a rappelé que la rigueur et l’engagement individuel constituent des leviers essentiels de performance institutionnelle, soulignant que « lorsque le ministère fonctionne efficacement, c’est l’ensemble de la République qui en tire profit ».
Au-delà de la planification interne, les échanges ont également porté sur la nécessité de renforcer l’intégration effective du genre dans toutes les politiques publiques, ainsi que sur l’amélioration des mécanismes de coordination interinstitutionnelle, indispensables à une mise en œuvre cohérente et mesurable des actions.
Les participants ont salué la méthode de travail de la ministre, qui, bien qu’ayant pris ses fonctions en cours d’exercice, a su s’approprier les dossiers en cours et impulser une dynamique axée sur les résultats. Pour 2026, année au cours de laquelle elle pilotera pleinement l’action du ministère, la planification a été pensée dans un esprit d’anticipation, fidèle à l’adage selon lequel « gouverner, c’est prévoir », avec pour ambition un impact accru au bénéfice des populations.
Cink Inkonge
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