La Lucha était une fois de plus dans la rue ce vendredi 19 février pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Kananga.
Cette marche a été empêchée par la police qui a intercepté les manifestants au niveau du douvernorat de province afin que ces derniers ne se dirigent pas à la mairie où ils devaient déposer leur mémo.
”La situation a tellement perduré”. L’un des militants a déclaré devant la presse ce qui suit : ”Nous sommes ici pour solliciter la démission du maire de la ville et du commandant district ville de la police et de son adjoint, car ils ont démontré leur limite face à la situation de l’insécurité que nous connaissons dans notre ville. Nous en avons marre, ils doivent nous sécuriser. Trop c’est trop », dénonce Daniel Kapuka.
La Lucha se dit déterminer à mener toutes les formes de démarches pour obtenir la démission du maire de Kananga Mamie Kakubi et des responsables des services de sécurité de la ville, car d’après elle, ces derniers seraient complices de cette situation d’insécurité.
Il faut signaler qu’une autre marche a été organisée jeudi dernier par les jeunes du Collectif Diyi Dia Kasaï, pour protester contre l’insécurité grandissante dans cette ville, une marche qui a été encore étouffée.
Ces marches se tiennent malgré l’arrêté urbain signé par Mamie Kakubi interdisant l’organistaion de toutes formes de manifestations publiques à Kananga.
JM Mpandanjila (Correspondant à Kananga)