L’atteinte à l’environnement donne lieu à un régime de compensation financière. Mais jusque-là, la République démocratique du Congo ne perçoit encore rien des pollueurs.
Le principe pollueur payeur veut que le pollueur compense financièrement les coûts de la pollution qu’il génère. Ainsi, tous les pays industrialisés du monde producteurs de gaz à effet de serre avec comme conséquence directe, la destruction de la couche d’ozone par la pollution, sont contraints de payer un prix aux pays qui possèdent des variétés naturelles telles que tourbières, forêt capables de réduire les calamités causées par ces émissions, et de séquestrer le dioxyde de carbone en vue de libérer l’oxygène. Qui pollue paie tardé à s’appliquer en Rdc.
Selon le Comité de Recherche Écologique et de la Reconstruction Forestière, la République démocratique du Congo perd chaque année, plus de trois cents milliards de dollars américains à travers le non encaissement depuis plusieurs années, de ses droits dus au paiement de la bourse carbone en vue de protéger aussi ses forêts qui sont à la merci des déboiseurs. C’est pourquoi, il propose 10 dollars/tonnes comme valeur économique la plus faible. Ce qui donnera un total de plus de trois cents milliards de dollars américains annuellement.
Rappelons, la bourse carbone, connue sous l’appellation de taxe carbone, est un prélèvement monétaire ajouté au prix de vente d’un bien, en fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis lors de sa production.
La Rdc est donc appelée non seulement à créer la bourse carbone, mais aussi à quantifier et cartographier les forêts et les tourbières, puis connaître le tonnage séquestré, qui permettra de connaître sa valeur économique.
Rédaction