Les pays développés s’étaient engagés en 2009 à mobiliser chaque année 100 milliards de dollars américains de financements climat à destination des pays en développement en 2020, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Que peut faire la Rdc pour bénéficier de ces fonds ?
D’après le Professeur Jacques Zahiga Muhigwa, expert en économie du développement durable le gouvernement congolais doit « rendre efficace les administrations publiques au niveau central et local dans ce sens que celles-ci s’approprient des questions environnementales et des reformes dans ce domaine, mais aussi s’approprier du cadre des interventions sectorielles et s’adapter aux réalités du 21e siècle pour favoriser ainsi les climats des investissements dans le secteur forestier ».
Pour cet expert en économie du développement durable, » tous ces investissements devront plus viser les projets d’adaptation et d’atténuation « .
Le projet d’adaptation désigne les stratégies, initiatives et mesures individuelles ou collectives (entreprises, associations, collectivités, etc.) visant, par des mesures adaptées, à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets réels ou attendus des changements climatiques. Et les projets d’atténuation contribuent à la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique.
Signalons que la République démocratique du Congo, qui s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effets de serre (soit 17 %) dans l’accord de Paris sur le climat tenu à 2015, devrait bénéficier d’un financement à hauteur de 21 milliards de dollars du Fonds vert pour le Climat; créé en 2015, dont le siège est en Corée du Sud, par la communauté Internationale pour atténuer la déforestation et préserver la biodiversité.
Hénoc Mpongo