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Maï-Ndombe : 67 corps repêchés et plus de 300 rescapés dans un naufrage sur le fleuve Congo

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Un bateau a fait naufrage le lundi 15 février au village Longola Ekoti vers Nkana dans la province du Maï-Ndombe. Une localité située à la frontière de la province du Maï-ndombe et la ville province de Kinshasa.

Le bilan provisoire fait état d’une soixantaine de corps déjà repêchés de l’eau, de plusieurs disparus et perte des marchandises.

La balénière HB Botalima en provenance de Kinshasa pour Lokolama a chaviré suite à un balancement des personnes qui se trouvaient sur la toiture de la balénière.

”Cet accident s’est produit au village Longola Ekoti vers Nkana, à la frontière de la province de Maï-Ndombe et la ville province de Kinshasa. La surcharge et la navigation nocturne seraient à la base de cette noyade”, a indiqué monsieur Ipan Alamiande Guérshom, un des agents de la Direction générale des recettes de Maï-Ndombe (DGRM) qui redoute cependant repêcher plusieurs corps car l’embarcation comptait plus de 700 passagers.

Nkana étant un petit village qui ne peut accueillir beaucoup de monde, Ipan Alamiande invite les décideurs à intervenir rapidement pour éviter la propagation de certaines épidémies.

En attendant les résultats des recherches poussées, il appelle les armateurs à respecter les heures de la navigation et les autorités compétentes à veiller aux déplacements non conformes

Une soixantaine des corps ont été repêchés des eaux après le naufrage d’une embarcation. Une  baleinière  HB Botalima en provenance de Kinshasa pour l’Equateur a chaviré  dans la nuit du dimanche à lundi  15 février 2021.

Le drame s’est produit au  village Longola Ekoti vers NKANA dans la province du Maï-Ndombe, une localité située à la frontière de la province du Maï-Ndombe  et Kinshasa.

D’après Ipan  Alamiande Guérshom , agent du service de recettes de Maï-Ndombe qui témoignage  ce drame, les armateurs n’ont pas respecté  les heures de navigation.

“Nous déplorons et condamnons avec la dernière énergie l’avènement de ce drame et nous appelons les armateurs à respecter les heures de la navigation et surtout que les autorités compétentes veillent aux déplacements non conformes qui occasionnent quelquefois la perte des vies humaines qui sont sacrées et censées être protégées”.

“Nous risquons d’enregistrer plus de nombres des corps sans vie car selon les rescapés, il y aurait plus de 700 personnes ayant pris place dans cette embarcation”.

 

Guylity Mutombo (Correspondant à Mai-Ndombe)

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