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Affaire contrat minier : du haut de ses 51 %, la Société minière Deziwa satisfaite de son partenariat « en bonne et due forme » avec la RDC qui en voit les retombées

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Les 49 % des autres parts étant détenus par la Générale des carrières et des mines (Gécamines), celle-ci en deviendra l’unique propriétaire, selon que le projet financé à hauteur de 880 millions usd a prévu, sur base des résultats, de mettre un terme au partenariat après 9 voire 11 ans d’exploitation.

Pour la société minière, « La négociation du contrat a été très bien faite. C’est le premier contrat qui donne 49 % des parts à la Gécamines. Somidez est venue corriger tout ce que les joint-ventures précédentes de 2004 et 2005 ont subi. Somidez n’a pas besoin de renégociation du contrat, il a été correctement fait ».

C’est le point sur lequel martèle le vice-président du conseil de direction, Dieudonné Nduwa, qui renseigne que « l’Etat congolais a ses retombées, la Gécamines aussi ». Il en veut pour preuve la transparence dans la déclaration de son résultat net en 2020 qui s’élève à 78.348.656 usd, l’impôt sur le bénéfice de la même année à 33 millions usd avec tout ce qui en découle. Ce qu’il dénonce, c’est l’absence de note de perception qui va permettre de disponibiliser les 0,3 % du capital annuel pour les besoins communautaires.

À côté de cela, le cahier des charges fixé à 4.000.020usd est déjà élaboré et suit le processus de signature. Que le ministère des mines et des affaires sociales se mettent d’accord sur les travaux d’harmonisation pour les lois d’application qui vont permettre aux entreprises minières de faire les décaissements, à l’aide d’une note de perception, à laquelle est subordonnée le cahier des charges.

En attendant l’aboutissement des opportunités susmentionnées, la Somidez a déjà construit une cité à côté de la localité Masumbo dont le chef rend témoignage : « nous avons de bonnes relations avec la Somidez qui a construit une école à partir de conteneurs, en attendant celle en matériau durable grâce au CDC, pour remplacer ce que j’avais mis à la disposition des enfants, sans respect des normes, avec le peu de moyens dont je dispose ; il a engagé des autochtones qui sont en mesure maintenant de construire des magasins avec des produits manufacturés qu’il fallait acheter plus loin, à l’instar des fontaines qui mettent à l’abri les femmes des km à parcourir pour chercher de l’eau », a énuméré le chef de la localité Masumbu, Mwanza Minda Mangi, qui soupire derrière l’approbation du CDC par la division des mines afin de vivre mieux.

Pour rappel, à la phase de construction, la Somidez avait clôturé sa concession de 12,5 km pour éviter l’invasion des creuseurs. Ce choix avait préjudicié les agriculteurs qui n’étaient plus en mesure d’atteindre leurs champs. Aussitôt informée de ce désagrément, la société minière a tracé une route de déviation pour permettre aux communautés de base de rester liées à leurs activités champêtres.

Notons que le projet d’exploitation est à décharge zéro, ce qui veut dire ne représente aucun danger pour les communautés locales, a renchéri le chef d’antenne provincial du Fonds forestier national (FFN) Nicke Kasombe.

La Sodimez a une capacité de production annuelle de 80.000 tonnes de cuivre et 8.000 de cobalt.

Bell’amie O.

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