Les députés nationaux ont examiné le lundi 02 mai, le projet de loi de Finances rectificative exercice 2025, présenté par le ministre d’Etat chargé du Budget, Aimé Boji Sangara, qu’accompagné la vice-ministre des Finances O’neige Nsele.
Cette démarche s’inscrit dans le prescrit de l’article 26 de la loi N• 11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques qui stipule que seule une loi rectificative peut en cours d’année modifier certaines dispositions de la loi de Finances de l’année.
Avant l’entame de l’examen de ce projet de loi qui apporte de l’éclairage sur les modifications du Budget en cours, le speaker de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, a invité les élus à un examen serieux de ce projet de loi au vu du contexte dans lequel il est exécuté.
En effet, le contexte étant très marqué par la montée en puissance de l’insécurité dans la partie orientale du pays, le ministre d’État, Aimé Boji, a présenté à la représentation nationale les amendements qu’a subi la loi des Finances en cours d’exercice. Il a rappelé avant tout que le Budget en exercice est un Budget de guerre.
S’agissant de l’évolution de la situation budgétaire, le ministre du Budget renseigne que les statistiques d’exécution budgétaire disponibles font état d’un niveau de recettes totales réalisées à fin décembre 2024 à hauteur de 44.840 milliards soit un déficit budgétaire de 182 milliards de FC.
Cependant, les recettes courantes ont atteint 101,9% de réalisation à fin décembre 2024, par rapport à la prévision de 25.473 milliards de FC.
Sur décision de la plénière souveraine, le débat se fera en Commission économique, financière et contrôle budgétaire. Tout député désireux d’apporter une amélioration à ce projet peut le faire par amendement ou en participant au débat en Commission (conformément à l’article 46 alinéa 3 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale. Cette option est prise dans le but de préserver le secret de la défense contenu dans ce projet de loi.
Roberto Tshahe Da Cruz