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Une délégation du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), conduite par son directeur général pour l’Afrique centrale, Léandre Bassolé, a été reçue ce lundi à Kinshasa par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi. Objectif : réaffirmer l’engagement de la BAD à soutenir la vision et le programme du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Deux priorités ont marqué cette rencontre. La première concerne l’accélération de la mise en œuvre du portefeuille actuel de la BAD en RDC, estimé à 6 milliards de dollars, dont le taux de décaissement plafonne à 25 %. Des instructions fermes ont été données pour améliorer la performance des projets et renforcer la capacité d’absorption des fonds.
La seconde priorité porte sur la mobilisation de financements pour les projets structurants du gouvernement, avec un impact visible sur la population. Le ministre des Finances a évoqué le recours aux instruments de la BAD, tels que les garanties partielles de crédit et de risque, afin de faciliter la levée de fonds sur les marchés nationaux et internationaux. Cette approche vise à financer les projets prioritaires et à diversifier l’économie au-delà du secteur minier, jugé insuffisant en matière de création d’emplois.
La BAD a, de son côté, réaffirmé son appui aux secteurs clés du développement socio-économique congolais, notamment l’agriculture, considérée comme moteur de diversification et de création d’emplois. Près de 540 millions de dollars ont déjà été mobilisés pour renforcer la production locale et la transformation des produits agricoles.
Les discussions ont également porté sur l’avancement des projets routiers stratégiques, en particulier la Route nationale n°1 et la route Kananga–Kalamba-Mbuji, ainsi que sur les investissements énergétiques, avec la relance des travaux de Katende et le projet de barrage sur la Luapula.
Enfin, le ministre des Finances a insisté sur la nécessité d’aligner les projets nationaux avec les engagements internationaux de la RDC en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Roberto Tshahe Da Cruz
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