Thomas Luhaka Losendjola met en garde Christian Mwando Nsimba qui a menacé de découper la province du Katanga de la République démocratique du Congo, au cas où la loi dite “Tshani” serait votée à l’Assemblée nationale, ce qui empêcherait à Moïse Katumbi de postuler à la magistrature suprême en décembre 2023.

Avouant lui-même, à travers une correspondance lui adressée mardi 11 avril courant, qu’il s’oppose à ladite loi “de père et de mère”, Thomas Luhaka trouve “irresponsable, inacceptable et choquant” de la part de Christian Mwando de menacer la République, de balkaniser le pays, en recourant à la sécession du Katanga, si cette proposition de loi est adoptée.

Il rappelle que la Constitution et les lois de la République mettent à la disposition de tous les Congolais une palette d’initiatives et d’actions politiques pour faire échec à ce projet (manifestations, villes mortes, pétitions…).

“En mémoire de tous ces Congolais qui se sont battus et sont morts entre 1960 et 1963 (dont un grand nombre de Katangais) pour combattre la sécession katangaise, et tenant compte de l’attachement de notre peuple à un Congo indivisible, nous vous informons que nous, les patriotes, nationalistes et républicains congolais de tous bords, nous utiliserons, au cas où vous mettrez votre menace en exécution, tous les moyens possibles et disponibles pour faire échec à ce projet funeste de balkanisation de la RDC”, prévient-il.

LM