Le banc syndical du secteur diplomatique est en sit-in à durée indéterminée depuis le jeudi 25 juillet 2024, devant le cabinet du ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, situé sur le boulevard du 30 juin à l’immeuble du gouvernement.
Ces agents du secteur diplomatique réclament l’application totale de la nouvelle grille barémique, qui est en souffrance sur la table du ministre d’État en charge du Budget.
« Nous sommes en train de réclamer l’exécution totale de la grille barémique des agents et cadres du secteur diplomatique. Ces grilles ont été signées depuis 2022 mais jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas exécution totale bien qu’en 2023, il y a eu l’exécution partielle. D’après le protocole d’accord signé entre le banc gouvernemental et le banc syndical diplomatique, il est prévu dans la loi de finances 2024, qu’on exécute la totalité de la grille barémique alors jusqu’à ce jour ce que nous nous sommes convenus n’est pas respecté », a déclaré Michel Mokambia Bosoko, délégué syndical à la francophonie.
Malgré le sit-in organisé par ces agents du secteur diplomatique, jusqu’à nos jours, il n’y a aucune suite favorable de la part du gouvernement congolais. Ils appellent le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de s’impliquer personnellement dans ce dossier.
« La décision des agents était d’aller en grève sèche contre le ministre du Budget pour la non-application totale de nos grilles barémiques qui sont en souffrance. Nous lançons un appel à toutes les autorités du pays en commençant par le premier diplomate du pays, le Président de la République que les agents du domaine de la diplomatie sont dehors en train de réclamer l’exécution de leur grille barémique. Car, avec l’intervention du premier citoyen, nous pouvons qu’à même avoir un gain de cause », a-t-il dit
À en croire, Michel Mokambia Bosoko, délégué syndical à la Francophonie, pour que le gouvernement Congolais exécute la grille barémique des agents du secteur diplomatique, il faut seulement 66 milliards de francs congolais qui du reste, selon eux, ne représentent rien par rapport aux sommes d’argent qui sont volées par certains congolais.
Joslin Lomba