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Lors de la session commémorative du 30ᵉ anniversaire de la 4ᵉ Conférence mondiale sur les femmes, organisée le 22 septembre à New York en marge des 80 ans de l’ONU, la ministre congolaise du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae, a lancé un appel pressant en faveur d’une action mondiale renforcée pour la promotion des droits des femmes. Elle a insisté sur la nécessité pour les États membres d’un engagement clair et déterminé dans la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing.
Dans son discours, Micheline Ombae a souligné que, sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi, la RDC considère l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes comme des priorités nationales, essentielles à la dignité humaine et au développement durable. Elle a mis en avant plusieurs avancées, notamment le renforcement du cadre juridique contre les violences basées sur le genre, le maintien des filles enceintes à l’école, la gratuité de l’enseignement et des soins maternels. Elle a également cité le programme Transforme et le Programme 145 territoires, appuyés par la Banque mondiale, comme leviers pour l’autonomisation féminine.
La ministre a salué la participation politique croissante des femmes, rappelant qu’elles représentent aujourd’hui 44 % du gouvernement, et a relevé des progrès notables dans les secteurs de la justice, de la sécurité et de l’agriculture.
Évoquant les conflits persistants à l’Est de la RDC, Micheline Ombae a dénoncé les violences armées « orchestrées par le Rwanda », qui continuent de frapper durement les populations civiles. Elle a insisté sur le fait que la paix en RDC est non seulement vitale pour les Congolais, mais aussi pour la stabilité de toute la région des Grands Lacs et du continent africain.
« Avec force, espérance, justice et engagement, nous continuerons le combat pour la dignité des femmes et la paix dans notre pays », a conclu la ministre, réaffirmant l’engagement indéfectible de la RDC en faveur des droits des femmes.
Cink Inkonge
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