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Le ministère du genre, famille et enfant a lancé officiellement, ce mardi, le projet « Voix et Leadership des Femmes Renouvelé » (VLFR), lors d’une cérémonie tenue au Salon Lubumbashi du Pullman de Kinshasa.
Mis en œuvre par le Centre Carter à travers son programme Maison des droits de l’Homme, ce programme ambitionne de consolider les acquis en matière de promotion des droits des femmes en République démocratique du Congo. Financé par Affaires mondiales Canada, il s’étendra sur sept ans, de 2025 à 2032.
Lors de son discours d’ouverture, Ernest Modua Nduite, directeur de Cabinet adjoint de la ministre du genre, famille et enfant, a salué l’engagement du Canada et réaffirmé la volonté du gouvernement congolais de faire progresser la cause des femmes.
« Je tiens à saluer l’engagement du Canada, pays ami, pour son appui au Centre Carter et son soutien au projet “Voix et Leadership des Femmes Renouvelé”. À travers ce projet, nous concrétisons nos valeurs communes : l’inclusion des groupes marginalisés, le bien-être des défenseurs des droits des femmes et la promotion de la masculinité positive »,
a-t-il déclaré.
Selon Ernest Modua, le projet ne se limite pas à un simple programme de développement, mais représente un véritable levier de transformation sociale.
« Le projet VLFR est bien plus qu’une initiative ; c’est une plateforme d’émancipation, un laboratoire de leadership féminin et une source d’inspiration pour toutes celles qui souhaitent s’affirmer et participer activement à la vie de la Nation »,
a-t-il ajouté.
Le VLFR vient ainsi renforcer les politiques publiques en matière de genre, en créant des passerelles entre les communautés locales, les défenseurs des droits humains et les groupes marginalisés à travers le pays.
Malgré les avancées enregistrées ces dernières années dans la mise en place de cadres juridiques favorables aux femmes, les obstacles demeurent nombreux. Ernest Modua a souligné la persévérance du gouvernement face à ces défis :
« Le ministère du Genre travaille avec détermination à renforcer les programmes d’éducation des filles, à encourager l’entrepreneuriat féminin, à lutter contre les violences faites aux femmes et à garantir une représentation équitable des femmes dans les instances décisionnelles »,
a-t-il insisté.
Le projet VLFR vise notamment à renforcer les capacités des organisations de défense des droits des femmes (ODDF) et à soutenir le développement du mouvement féministe congolais. À travers cette approche, il entend favoriser une expression collective des revendications féminines aux niveaux local, national, régional et international.
Cink Inkonge
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