Le ciel est sombre entre les députés provinciaux et le Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité, Daniel Aselo. Accusé par certains élus locaux d’être à la base de l’instabilité dans certaines provinces, Daniel Aselo a répondu à ses détracteurs. Il a accusé, à son tour, les députés provinciaux de courir derrière l’argent en destabilisant les gouvernements provinciaux.
Il a exprimé son ras-le-bol à la presse à l’issue du séminaire des députés provinciaux sur l’appropriation du programme des 145 territoires, tenu à Kinshasa du 19 au 20 Mars.
Le ciel est sombre entre les députés provinciaux et le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité, Daniel Aselo. Accusé par certains députés d’être à la base de l’instabilité dans certaines provinces, Daniel Aselo a répondu à ses détracteurs. A son tour, il a accusé les députés provinciaux de courir derrière l’argent en déstabilisant les gouvernements provinciaux.
Daniel Aselo a exprimé son ras-le-bol devant la presse, à l’issue du séminaire des députés provinciaux sur l’appropriation du programme des 145 territoires, tenu à Kinshasa du 19 au 20 Mars.
« Les députés provinciaux n’arrivent pas à comprendre la chose politique qui est en train de se passer dans ce pays. Je vais vous donner une illustration, Dans ma province du Sankuru, ces députés provinciaux qui ne cherchent que l’argent ont mis la province du Sankuru dans la situation où elle est aujourd’hui et au lieu que les députés provinciaux d’autres provinces soient solidaires avec la population, ils viennent crier sur moi », a-t-il martelé.
Selon Daniel Aselo, certains gouverneurs ont partagé l’argent envoyé par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, avec des députés provinciaux pour garder leurs postes. « Le Président de la République a envoyé 500.000 usd à chaque province. Nous sommes informés qu’il y a des gouverneurs qui ont pris cet argent et se les sont distribués avec certains députés provinciaux pour qu’ils ne soient pas évincer de leurs postes », a-t-il relevé.
« Lorsqu’ils sont en train de dire au ministre de l’intérieur que je suis de ne pas m’immiscer dans leur fonctionnement, ils veulent simplement dire monsieur le ministre donnez-nous l’occasion de déstabiliser tous les gouvernements provinciaux », a-t-il conclu.
14 provinces sur les 26 que compte le pays sont concernés par les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs le 6 mai prochain.
Djodjo Vondi