Pendant que l’opération Kin Bopeto est plébiscitée pour des raisons virtuelles à Kinshasa, la première commune de la capitale, Kintambo, voit sa dégradation dans le secteur d’assainissement.
A Kinshasa, la majorité des quartiers se détériorent et ce, malgré la campagne Kin Bopeto. Quelques grands carrefours à l’instar du rond-point Victoire, Gambela, Upn, pour ne citer que ceux-là, en disent long sur ladite opération !
La commune de Kintambo considérée comme un modèle en matière de la salubrité car bien entretenu avant l’existence de l’opération Kin Bopeto, déplore la régression spontanée de sa salubrité.
Des notables et vendeurs du marché de Kintambo indiquent que « avant le lancement de l’opération Kin Bopeto nos rues et nos artères étaient plutôt assainies. A ces jours, même les salongos de chaque week-end n’existent plus et les tenanciers des bars ont repris avec les nuisances sonores sans compter le non-respect de l’heure d’ouverture de leurs débits d’alcool ! ».
Par ailleurs, quelques habitants des communes avoisinantes dont Ngaliema et des agents de la maison communale de Bandalungwa qualifient ladite opération de « marketing politique » et suggère à son initiateur de « calquer le modèle laissé par l’ancien bourgmestre de la commune de Kintambo ; cette fois-ci, à une échelle beaucoup plus large en vue de réussir sa mission tant salutaire pour la population kinoise ».
Serge Maheme