Politiquepriorite

235Views

Le Gouvernement congolais via un communiqué signé par son porte-parole, Patrick Muyaya, s’est dit consterné après l’incident survenu au poste frontalier de Kasindi entre la RDC et l’Ouganda, le dimanche 31 juillet.

L’Exécutif national condamne ce drame qui a causé la mort de deux Congolais et 15 autres blessés suite aux coups de feu tirés par les Casques bleus de la Brigade d’intervention de la Mission de l’Organisation des nations unies pour la stabilisation du Congo ( Monusco) en provenance du pays de Yoweri Museveni.

Après cette situation dramatique, le Gouvernement et la Monusco ont diligenté illico une enquête pour établir les responsabilités et connaître les motivations de ces soldats de la paix.

« Le Gouvernement, conjointement avec la Monusco, a initié une enquête pour établir les responsabilités, connaître les motivations d’un tel forfait et obtenir des sanctions sévères à l’encontre des casques bleus à la base de ce drame qui sont, du reste, déjà aux arrêts. Il souligne que les casques bleus concernés ne pourront plus, de ce fait, faire partie des contingents de la Monusco, en attendant l’aboutissement du plan de retrait de cette force onusienne de la République Démocratique du Congo », renseigne le communiqué de Patrick Muyaya.

« Le Gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées et exprime toute sa compassion aux blessés. Il leur rassure que des dispositions requises sont en cours pour assurer la prise en charge matérielle et judiciaire consécutive à ce drame », poursuit ledit communiqué.

C’est depuis novembre 1999 soit vingt-trois ans que la Monusco, à l’époque, la Monuc est sur le territoire national en l’occurrence dans la partie orientale. Ce, pour stabiliser ce coin du Congo en proie à plusieurs exactions de groupes rebelles qui y écument.

Eric Wemba

Laisser un commentaire