La population congolaise a assisté à une scène de désinformation à la plénière de mercredi 29 septembre 2021 visant à salir l’image du ministre d’Etat des PT-NTIC Augustin Kibassa Maliba.
Par-dessus la clameur publique contre le Ram, placer le ministre sur le banc des accusés relèverait d’une campagne qui vise à l’écarter simplement de la scène politique où il semble damer les pions à certains camarades qui dans le fond seraient des probables adversaires.
Des sources bien introduites indiquent que le fils d’un des 13 parlementaires à la tête de l’Udps/Kibassa ferait de l’ombrage à certains caciques du parti au pouvoir qui se sont transformés en tireurs de ficelle dans cette affaire.
Contacté, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) soulève qu’il s’agit « des gens malhonnêtes qui soutiennent ces genres de nouvelles. Le ministre Augustin Kibassa Maliba a été promu sur base du quota UDPS, on n’a aucun intérêt à le nuire. En soi, c’est l’Udps qui est visée », a dit d’un ton ferme Augustin Kabuya que Media Congo Press (MCP) a contacté ce jeudi 30 septembre.
Cependant, d’aucuns estiment que les élus du peuple devraient changer leur fusil d’épaule en militant pour la révision à la baisse de la taxe et l’affectation des recettes à la construction de certaines infrastructures (morgues, marchés, etc.) qui n’existent pas dans certains coins de la capitale en lieu et place de s’investir dans le populisme.
A l’instar de la loi Tshiani qui a servi de distraction pour faire passer la loi sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), que cache donc cette manœuvre, s’interroge-t-on ?
Notons que la taxe RAM est soumise à l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPTC) qui dépend de la présidence de la République.
Bell’amie O.