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Crise structurelle à l’UDPS : Sylvain Mutombo propose la mise en place d’une cellule de crise pour sauver le parti présidentiel

Sylvain Mutombo, président du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT)
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Au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 12 juillet 2024, dans la salle reine de paix à Kinshasa, Sylvain Mutombo, président du rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT), a proposé la mise en place d’une cellule de crise pour redresser la situation de l’UDPS. Cette cellule de crise, a-t-il indiqué, aura 3 missions principales : le rétablissement d’une gouvernance collégiale et démocratique ; la mise en place d’un cadre de réconciliation et d’unité ; ainsi que la convocation, en urgence, d’un congrès extraordinaire.

Pour Sylvain Mutombo, cette cellule de crise va accomplir sa mission durant 30 jours et sera composée de 5 pères fondateurs de l’UDPS qui sont encore en vie, notamment Maman Marthe Kasalu ; Protais Lumbu Maloba ;  Dia Oken-a-Mbel; Paul-Gabriel Kapita; François Lusanga Ngiele ainsi que les délégués de certaines entités du parti.

 » L’UDPS n’est pas simplement un parti politique, mais plutôt un patrimoine national. Voilà pourquoi, la crise structurelle qui prévaut au sein du parti présidentiel intéresse un grand public. Nous sommes appelés à sauver le parti, car si cette crise persiste à long terme, le parti politique UDPS risque de disparaître « , a fait savoir Sylvain Mutombo devant la presse.

Pour ce dernier, faire partir Augustin Kabuya ne dépend pas de la volonté du chef de l’État, mais plutôt de la volonté populaire de la base de l’UDPS.

“Nous devons aider le chef de l’État, Félix Tshisekedi, chef de file de tous les Tshisekedistes, quand ça ne marche pas. Il faut chasser Augustin Kabuya et tous ses acolytes. Quand le mal prévaut, seule la lutte libère. Prenons-nous donc en charge”, a déclaré Sylvain Mutombo, d’un ton ferme.

Depuis, quelques jours, une crise structurelle secoue l’UDPS. En effet, plusieurs cadres du parti au pouvoir exigent le départ du secrétaire général, Augustin Kabuya, ainsi que la restructuration du parti.

 

 

Daniel Aloterembi

 

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