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Lors de la 10 063ᵉ session du Conseil de Sécurité des Nations unies, tenue ce vendredi 12 décembre 2025, à New York et consacrée à la situation en République démocratique du Congo, les États-Unis se sont dits profondément préoccupés et déçus par la reprise des violences dans l’Est du pays.
Selon leur représentant, Washington estime que le Rwanda exerce, depuis 2021, une influence déterminante sur la dynamique sécuritaire régionale à travers le M23/AFC.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés et extrêmement déçus par la reprise des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo », a déclaré le représentant américain.
Au cours de cette séance, il a présenté de nouveaux éléments concernant l’implication présumée du Rwanda dans la crise.
« Je souhaite vous fournir des informations complémentaires concernant le niveau de sophistication et le degré d’implication du Rwanda dans l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Depuis 2021, le Rwanda contrôlerait, par l’intermédiaire du M23/AFC, la stratégie militaire et politique menée dans cette partie du pays. Il aurait participé étroitement à la planification des incursions, donné des instructions militaires durant plusieurs années, fourni une aide matérielle et une formation au M23, qui aurait déployé environ 7 000 combattants dans l’Est de la RDC. Ces derniers mois, le Rwanda aurait également lancé plusieurs missiles et utilisé des armes sophistiquées pour soutenir le M23/AFC dans son conflit avec la RDC », a-t-il affirmé.
Selon Washington, « cette implication contribue à accroître l’instabilité dans toute la région ».
Cette session du Conseil a été convoquée en raison de la dégradation rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, marquée notamment par l’occupation de la ville d’Uvira par les rebelles du M23/AFC.
Joslin Lomba
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