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mercredi, octobre 22, 2025
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Et si le feuilleton Aimé Boji virait à celui de Samy Badibanga ?

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Les Congolais n’ont pas oublié la date du vendredi 5 mars 2021, lorsque le sénateur Samy Badibanga annonçait sa démission du poste de premier vice-président du Sénat. La nouvelle avait été rendue publique par le président de la Chambre haute de l’époque, Modeste Bahati Lukwebo, lors d’une séance plénière.

Officiellement, le sénateur invoquait des raisons de convenance personnelle. Officieusement, des sources bien introduites affirmaient qu’il s’agissait d’une manœuvre politique orchestrée par le président Félix Tshisekedi. Ce dernier envisageait alors d’intégrer Samy Badibanga au sein du futur « Gouvernement des guerriers », expression utilisée à l’époque pour désigner l’équipe que devait former le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, dont la composition était attendue au plus tard le 15 mars.

Mais les calculs n’ont pas abouti. Le gouvernement a bien été formé, mais Samy Badibanga n’y a finalement pas trouvé sa place. Depuis, il gravite dans les cercles du pouvoir, sans fonction officielle.

Boji, un scénario qui rappelle celui de 2021 ?

Quatre ans et demi plus tard, c’est Aimé Boji qui semble suivre le même chemin. Ministre sortant du Budget dans le gouvernement Suminwa II, il aurait été prié de quitter l’exécutif pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale, laissée vacante par la démission de Vital Kamerhe.

Mais cette transition ne fait pas l’unanimité au sein de l’Union sacrée de la nation. Plusieurs députés nationaux contestent cette option, estimant qu’il est inacceptable de faire appel à un acteur extérieur à l’Assemblée pour diriger l’institution.

« Comment peut-on aller chercher quelqu’un hors de l’hémicycle pour venir nous diriger ? Ça ne passera pas. Si cette affaire n’est pas bien gérée, l’Union sacrée va se disloquer », a averti Prince Willy Mishiki, député élu de Walikale.

Si ce scénario venait à échouer, Aimé Boji pourrait se retrouver simple député national, sans portefeuille ministériel. Un pari politique risqué qui pourrait lui coûter cher.

LM

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