Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a définitivement fermé la porte à toute intégration des chefs de guerre dans l’administration publique.
Il insiste avec un ton ferme que les recettes qui visaient à rassurer à ces derniers une impunité à travers les lois d’amnistie sont à oublier.
Le Président de la République l’a dit le mercredi 02 août 2023, lors de la première cérémonie de commémoration officielle du « Genocost » (génocide congolais pour des gains économiques).
« Les recettes autres fois connues visant à leur rassurer une impunité, notamment à travers les lois d’amnistie ou l’intégration au sein des administrations publiques, sont à oublier », a insisté Félix Tshisekedi.
À Kinshasa, les photos des victimes des atrocités de la guerre qui fait rage à l’Est de la RDC, sont exposées à la place des évolués, afin de mettre en lumière les souffrances que subit la population congolaise depuis des décennies.
Au niveau de l’Assemblée nationale, les députés nationaux ont voté au mois de novembre de l’année dernière, une résolution qui interdit au gouvernement, « d’amorcer toute négociation avec des forces négatives en vue de procéder à leur intégration, brassage ou mixage » avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc).
Pendant la rébellion du M23, plusieurs généraux des Fardc de la communauté Tutsi qui furent des ex-rebelles, avaient rallié le camp de ce mouvement terroriste soutenu par le Rwanda.
R.L