« Le processus de retrait de la Monusco a déjà commencé », a annoncé ,ce samedi 13 janvier, Christophe Lutundula,
vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères, au cours d’une conférence de presse conjointe avec la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita. La première phase de cette opération va du mois de janvier au mois d’avril prochain, avec le retrait complet des composantes militaires et policières de la province du Sud-Kivu.
Au mois d’avril, une évaluation politique et stratégique sera faite afin de décider s’il faut passer aux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. « Tout doit être de sorte qu’à la fin de cette année, nous puissions nous retrouver pour se féliciter mutuellement », a souligné le VPM des affaires étrangères.
La cheffe de la Monusco en RDC a, de son côté, souligné que le retrait de la force onusienne du sol congolais n’est pas le désengagement des Nations Unies pour paix. A l’en croire, par ce désengagement, la Monusco fait aussi la transition des responsabilités d’accompagnement aux institutions nationales.
Le retrait de la Monusco a été réclamé plusieurs fois par la population. Des manifestations ont même eu lieu dans les provinces du Nord-Kivu pour exiger le retrait des troupes onusiennes jugées « inefficaces ».
Djodjo Vondi