Dans un contexte de crise politique, ces deux dernières semaines ont été riches en événements. D’abord l’adresse du chef de l’État, ensuite la destitution du bureau Mabunda et enfin, le discours du président de la République devant les deux chambres réunies en Congrès.
Dans son adresse, le chef de l’Etat a porté à la connaissance du public l’intégration du ministère de la Décentralisation dans celui de l’Intérieur. Pour le député national Claude Misare qui salue cette annonce, ”ce ministère n’œuvrait en aucun cas pour le bien-être des congolais, c’était un outil à des fins obscures ». Allusion faite à l’installation du bourgmestre dans la commune de Minembwe, affaire qui a défrayé la chronique.
Et de réagir sur la destitution du bureau Mabunda, si pour Néné Ilunga Nkulu Mabunda aura été un modèle de compétence et d’intelligence exemplaire, telle qu’elle l’indique dans un tweet, Misare ne partage pas cet avis. Pour lui, la première femme élue à la tête de l’Assemblée nationale est passée à côté de sa mission à cause des intérêts de son camp politique, le Front commun pour le Congo (FCC).
« Nous avons souffert sous Mabunda, elle a été plus militante, que présidente de l’institution”.
S’agissant du discours de Félix Tshisekedi, sur l’état de la Nation, l’élu du Sud-Kivu estime qu’une page vient d’être tournée, la coalition FCC-CACH n’ayant pas répondu aux attentes de la population, appartient désormais au passé.
