C’est un véritable séisme à l’Assemblée nationale où plus de 220 députés membres de l’Union sacrée de la nation ont apposé leurs signatures pour boycotter le ticket de leur plateforme politique lors de l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre législative.
“On ne peut pas nous imposer des candidats à élire. On devrait plutôt nous consulter pour prendre une décision concertée. Personne ici n’a été élu sous le label de l’Union sacrée. Chacun a son parti ou regroupement politique. Le 18 mai, nous allons élire des personnes qui ont de bons projets de société…” a déclaré un député national de l’Union sacrée de la nation.
Cela présage une grosse fissure dans cette méga plateforme qui risque de porter atteinte au second mandat du président réélu Félix Tshisekedi.
Déjà, en dehors du candidat président de l’Assemblée nationale qui a remporté les primaires de l’Union sacrée, tous les autres candidats de cette famille politique devront se disputer les postes de 1er vice-président, 2e vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint, avec d’autres, toujours de l’Union sacrée, mais qui ne figurent pas dans le ticket validé par Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Christophe Mboso, Modeste Bahati et Jean-Michel Sama Lukonde.
LM