Le président de la société civile force vive du Maniema en chefferie de Basonge 1’ dans le territoire de Kasongo, tire la sonnette d’alarme sur l’installation de sujets Benyemurenge dite bouviers dans la chefferie de Basonge.

Abedi Kazimoto Dalas, président de cette structure citoyenne, a lancé cet alerte ce samedi 18 juin 2022 à la presse locale, tout en déplorant le fait que ces derniers se déplacent pendant la nuit avec leurs vaches sans être contrôlés par les services de l’État alors que la population les soupçonne de détenir des armes et camoufler des sujets Rwandais dans leurs troupes.

« La chefferie de Basonge 1 risque de se transformer en bastion rwandaise car, du jour au jour, nous assistons à une gymnastique de Benya Rwanda dont la provenance et la destination reste opaque », a-t-il alerté.

Face à cette situation que la société civile qualifie de danger et de bombe d’Hiroshima, cette structure citoyenne exige au président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) d’instruire les motards à suspendre le transport de ces personnes qu’ils qualifient de criminels car, selon la même source, ce qui se passe à Bunangana et partout ailleurs n’épargne pas les motards. Il précise que les témoignages en leur possession font état de la détention des armes par ces bouviers Benyemurenge et demande au chef de la chefferie de faciliter dans 72h, une commission dans les 4 groupements de l’axe Kongolo pour trouver la cachette de ces personnes.

Dans la foulée, le président de la société civile force vive locale demande à la population locale de se mettre à la récolte des vivres pour ravitailler les enquêteurs (militaires et les agents de renseignements ainsi que la police) qui seront dans les endroits stratégiques pour se rassurer de la présence de Benya Rwanda car ajoute t-il, ce qui se passe à Bunagana doit être une leçon pour le peuple congolais face au Rwanda.

Adjany Bingila