Une crise alimentaire avec comme conséquence la hausse de prix de certaines denrées se fait observer actuellement dans plusieurs marchés de la province de l’Ituri.

Cette hausse vertigineuse est due notamment au retard des convois de véhicules sur l’axe Komanda-Luna, la dégradation de la situation sécuritaire dans plusieurs entités locales ainsi que le délabrement des routes nationales numéros 27 et 4 et de desserte agricole, rapportent des commerçants.

Dans plusieurs marchés du territoire d’Irumu et de la ville, les prix des haricots, riz produits localement, huile de palme, pomme de terre, régime de bananes plantains… ont doublé, voire triplé.

 » Nous achetions une cossette de farine de manioc à 9 000 FC; mais actuellement, nous l’obtenons à 15 000 FC. Une mesure de haricots qui se négociait à 500 est passée à 1200 FC. Même chose pour d’autres denrées alimentaires également « , a expliqué un habitant de Nyankunde.

La même situation est vécue par les habitants du territoire de Djugu, au Nord de la ville de Bunia, chef-lieu de la province. Ici, les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) ont bloqué plusieurs axes routiers, empêchant ainsi les agriculteurs de fréquenter leurs champs. D’après la société civile des Bahema Nord, la seule solution est que l’armée doit traquer ces miliciens pour que les villageois reprennent le chemin de leurs champs

RLK correspondant/Ituri