Au total, 4 512 candidats finalistes du secondaire dont 1 479 filles repartis dans 16 centres à travers toute la province éducationnelle du Bas-Uele prennent part aux épreuves hors-session de l’Examen d’État pour cette année scolaire, depuis ce lundi 08 mai 2023.
Ces statistiques ont été livrées par Kondanga Lemonde, vice-gouverneur de la province du Bas-Uele, dans son discours de lancement dedites épreuves, au centre de passation de l’école saint Joseph artisan à Buta, chef-lieu de la province.
A cette occasion, le vice-gouverneur Christophe Kondanga Lemonde a invité les candidats finalistes et autodidactes à prendre les choses au grand sérieux car, dit-il, les points qu’ils vont obtenir dans ces épreuves ne sont pas à négliger. Pour certaines options, ajoute-t-il, ils constituent même plus de 50 % de l’ensemble de la session de l’Examen d’État.
De son côté, le ministre provincial de l’éducation Freddy Ndombe, Yadua après avoir salué le travail et la bravoure des enseignants, a invité les intervenants à travailler dans l’amour de la patrie, tout en évitant les désagréments dans les différents centres de passation.
Pour sa part, l’inspecteur principal provincial de l’Epst Bas-Uele, Jacques Mpia Wemba, a déploré le fait que le Bas-Uele souffre de la déperdition chronique des effectifs dans les classes terminales du secondaire. Pour lui, les effectifs n’évoluent pas depuis que la province a atteint la barre de trois mille candidats finalistes à l’Examen d’État et au jury national du cycle court. Il s’observe un contraste au début et à la fin de chaque année scolaire entre les candidats inscrits et les candidats participants.
Jacques Mpia Wemba a, par ailleurs, indiqué que les causes de cette inconstance dans les effectifs des finalistes à l’Examen d’État et au jury national du cycle court dans le Bas-Uele sont entre autres les mariages précoces des jeunes filles scolarisés, le départ massif vers les zones minières des garçons scolarisés et dans la plupart des cas le non-paiement des frais de participation par les parents d’élèves concernés.
Face à cette situation, l’inspecteur principal provincial du Bas-Uele souhaite non seulement la moralisation des filles scolarisées mais aussi la régulation par un édit provincial de fréquentation des sites miniers par des garçons scolarisés.
Josué Nsalanga