C’est une mauvaise nouvelle pour plusieurs tenanciers des bistrots de la commune de Bandalungwa, obligés de fermer, dès ce vendredi 18 décembre 2020, de 21h à 5h du matin. Ce, pour lutter contre la propagation du Coronavirus virus dans sa deuxième vague.
Une mesure qui transpire des motivations politiques
« C’est une mesure qui transpire des motivations politiques », constate un tenancier d’une terrasse située au quartier Molaert. Ce dernier regrette ce qu’il qualifie de » confinement sous une autre forme « , en cette période où il pensait réaliser de bonnes recettes. » C’est pendant les festivités de Noël et de Nouvel an que nous nous retrouvons financièrement. Tshisekedi vient de nous asséner un véritable coup. Mais on comprend que l’alerte est au rouge, et qu’il doit protéger son pouvoir contre ses ennemis. Malheureusement, c’est la population qui est la première victime « .
« Nous demandons aux autorités de nous accorder ne fût-ce que des réveillons les 24 et 31 décembre »
Maman Blandine se dit être « surprise » par cette mesure qui, selon elle, n’a pas sa raison d’être. Car, poursuit-elle, un médicament est déjà trouvé par un Congolais contre ce virus. « La motivation est ailleurs », pense-t-elle. Elle sollicite des autorités une trêve les 24 et 31 décembre pour sauver son business.
Bien d’autres responsables des boutiques, cabines téléphoniques et autres commerçants ambulants souhaitent que cette décision soit rapidement levée, après avoir subi la raclée de six mois de confinement lors de la première vague.
LM