25Views
La Route nationale 26 (RN 26) reliant les territoires de Faradje et Watsa, dans la province du Haut-Uele, est dans un état de délabrement très avancé. Il faut au moins une semaine pour parcourir les 11 km qui séparent la localité de Podo, au chef-lieu du territoire de Faradje.
L’impraticabilité de cette route, selon le député Etienne Andrito Alendo, impacte déjà négativement la survie quotidienne des populations, notamment la hausse de prix des produits vivriers sur le marché.
Cette situation, d’après cet élu, risque de provoquer une crise alimentaire. Même les cultivateurs éprouvent des difficultés pour évacuer leurs produits vers les centres de consommation. Il en appelle à l’intervention urgente du gouvernement central, mais aussi provincial.
« Depuis l’effondrement du pont Nzoro qui relie le territoire de Watsa et celui de Faradje, cela a rendu plus difficile la vie de la population et des opérateurs économiques de la province de l’ituri et celle du Haut-Uele. Plus de 150 gros véhicules font plus d’un mois pour traverser par barge après avoir payé au moins 300 à 350 dollars américains par véhicule. À qui profite cet argent au moment où la réhabilitation du pont ne rassure plus les passants », a-t-il indiqué.
La même source précise que sur l’axe Faradje – Watsa, au village de Podo, à 11 kilomètres de Faradje-Centre, les véhicules, motos et vélos ne peuvent plus passer à cause du délabrement très avancé de la route.
Par ailleurs, il souligne que sur l’axe Aba – Faradje, long de 67 kilomètres, 8 mois après le lancement des travaux, « seulement 11 kilomètres sont réhabilités et les travaux sont aux arrêts », a-t-il conclu.
Josué Nsalanga
laisser un commentaire
