Les prix des produits vivriers et des matériaux de construction ont pris de l’ascenseur sur le marché à Isiro depuis près d’une semaine.
Dans une ronde effectuée ce mercredi 13 mars dans différents points de vente, les choux, tomates, haricots, oignons et pommes de terre qui provenaient d’Ariwara, en Ituri, se font rares sur le marché dans la ville. Un sac de ciment gris est passé de 37 000 à 55 000 FC, une barre de fer de 12 qui se vendait à 30 000 FC il y a quelques jours se négocie aujourd’hui entre 42 0000 et 40 000 FC et une tôle de BG est passée de 28 000 à 40 000 FC.
Cette hausse est la conséquence de fait suite à l’effondrement du pont jeté sur la rivière Kibali dans le territoire de Watsa il y a plus de deux semaines. Une centaine de véhicules avec des marchandises sont bloqués le long de la RN 26 et ne savent pas acheminer les marchandises à Isiro.
Pourtant, c’est l’unique route qui ravitaille la quasi-totalité de la ville. La délégation du caucus des députés nationaux du Haut-Uele a échangé la semaine dernière avec le ministre des ITPR à Kinshasa. Selon le président du caucus Norbert Samad, le ministre est saisi du dossier et les démarches sont en cours pour trouver rapidement solution à ce problème qui affecte presque tous les territoires du Haut-Uele.
Pour rappel, une voiture en provenance de Butembo au Nord-Kivu, s’était renversée dimanche dernier dans la rivière Kibali. L’incident s’était produit sur la route de déviation vers la centrale hydroélectrique d’Ambarao à Durba, dans le secteur Kibali, lorsque le chauffeur faisait des manœuvres pour traverser la rivière. A l’exception du pont Kibali et Gombari effondrés, il y a également le pont Kibali dans le territoire de Dungu qui a vu son garde-fou amputé.
Josué Nsalanga