Les activités socio-économiques ont repris normalement ce lundi 29 septembre 2025 à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele. Cette reprise intervient après une journée « ville morte » observée le 26 septembre, à l’appel de la Chambre de commerce locale.
Cette mesure de protestation visait à dénoncer l’insécurité persistante, les pillages de domiciles, la prolifération des barrières illégales, ainsi que certaines taxes jugées arbitraires.
À l’issue d’une réunion convoquée par l’autorité provinciale avec les opérateurs économiques, les chambres de commerce du Haut-Uele ont levé le mot d’ordre de grève. Elles ont formulé plusieurs recommandations visant l’amélioration du climat des affaires et la protection des citoyens.
Le gouvernement provincial rassure
Le gouverneur de la province, Jean Bakomito, a affirmé avoir pris acte des préoccupations exprimées par les opérateurs économiques, et a réitéré l’engagement de son gouvernement à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.
« Ils ont soulevé de nombreuses préoccupations liées à la sécurité, aux taxes, aux tracasseries et à la multiplication des barrières. Nous les avons entendus et répondu à certaines d’entre elles. Les autres seront examinées dans le cadre des concertations permanentes que nous avons instaurées », a déclaré l’autorité provinciale.
Des solutions en cours
Jean Bakomito a également présenté les efforts en cours au sein de son gouvernement, notamment dans les domaines des infrastructures et de la sécurité.
« Aujourd’hui, nous leur avons montré ce que fait le gouvernement provincial, tant au niveau des routes que dans le domaine de la sécurité. Ils se sont dits satisfaits, et c’est ce qui a motivé la levée de la grève. Les discussions se poursuivront sur les questions plus techniques, notamment fiscales, qui ont un impact sur l’édit budgétaire », a-t-il ajouté.
Le gouverneur a enfin appelé les opérateurs économiques à collaborer activement avec les services de sécurité, estimant que la stabilité de la province repose sur une responsabilité partagée.
« La sécurité est l’affaire de tous. Dans la vision du chef de l’État, nous devons œuvrer ensemble pour redonner à notre province la place qu’elle occupait autrefois », a conclu Jean Bakomito.
Josué Nsalanga