Les corps de 15 civils victimes des attaques des combattants ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF) samedi 29 juillet, dans la chefferie des Walese-Vonkutu, gisent encore au sol.
D’après Christophe Munyanderu, activiste des droits humains basé dans le territoire d’Irumu, ces civils ont été tués dans les forêts de Samboko Makutanio et Mutuweyi Aodi.
« Depuis le samedi 29 juillet, les ADF avaient tué 5 civils à Samboko Makutanio et 10 autres civils à Mutuweyi Aodi. Pour l’heure, ces corps ne sont pas encore récupérés pour être enterrés dignement”, fait savoir Christophe Munyanderu.
D’après lui, ces attaques contre des villageois sont justifiées par le fait que des opérations militaires de grande envergure ne sont toujours pas lancées en dépit de la précarité de la situation sécuritaire dans cette chefferie.
« Et pourquoi l’armée ne veut pas lancer les opérations militaires digne pour stopper cette hémoragie de l’insecurité dans les territoires de Beni, Irumu et Mambasa. Nous demandons aux militaires FARDC d’accompagner les jeunes volontaires pour aller enterrer les corps de nos compatriotes », a-t-il soulevé.
Malgré la présence des éléments de la coalition FARDC-UPDF engagés dans les opérations dénommées « Ushujaa » dans cette région, l’insécurité continue d’imposer sa loi.
RLK, correspondant en Ituri
