Plusieurs critiques entourent la nouvelle mise en place des médecins chefs des zones dans la province du Kasaï. L’on évoque des cas d’omissions des noms de certains médecins et infirmiers.
Après la demande de la société civile de la surseoir, vient l’association des jeunes leaders du Kasaï.
Ces derniers dénoncent cette précipitation dans la mise en place dont la motivation, du reste, n’est pas élucidée.
Dans un mémorandum adressé au gouverneur Dieudonné Pieme ce mardi 20 fevrier, les jeunes leaders demandent aux instances supérieures du secteur sanitaire au Kasaï de maintenir le système géopolitique aux postes des médecins chefs de zones de santé pour garantir l’équilibre.
Pour ces derniers, cette mise en place est « politique » sans tenir compte de la méritocratie, compétence et qualité.
Ils proposent au gouverneur de revenir sur sa décision en corrigeant l’erreur constatée dans cet arrêté, concluent-ils.
Sur place, le désordre semble gagner le terrain. Le nouveau médecin chef de zone de Nyanga affecté par la récente mise en place n’a pu accéder à son bureau. Les jeunes leaders signalent également que quelques bureaux de cette zone de santé sont fermés en contestation à l’arrêté du gouverneur sur la nouvelle mise en place.
Le risque est d’enregistrer des cas de perte en vies humaines suite à la nom permanence des médecins en cas d’urgence, craignent-ils.
MCP
