Le président de l’Assemblée provinciale du Kongo central s’oppose à la signature d’un avenant entre le ministère national des travaux publics et la Société de péage du Congo (Sopeco) au motif que sa province ”n’a jamais vu clair dans la gestion de ce péage”. Au cours d’un échange avec son hôte l’inspecteur général des finances Jules Alingete, lundi 11 octobre, Jean-Claude Vuemba demande tout simplement le départ de la Sopeco. ”Si rien n’est fait, il y aura de sérieuses mesures”, prévient-il.
Selon les termes de cet avenant, la Société de péage au Congo sur la route nationale n°1 (Kinshasa-Matadi) va poursuivre sa gestion jusqu’en 2029 alors que le contrat initial prends
fin cette année, 2021.
« Le gouvernement central a mis à la disposition de cette société 18 millions de dollars pour la route Boma-Muanda alors c’est déjà dans leur contrat de construire cette route avec des recettes qu’elle génère. Sur 4 millions de ses recettes mensuelles, cette Sopeco ne rétrocède au Kongo-Central que 150 000 dollars », souligne Jean-Claude Vuemba Luzamba.
Et d’ajouter « nous sommes soutenus par L’IGF. 23 personnes seront arrêtées selon l’inspecteur chef de services Jules Alingete. Il m’a dit que son service a déjà un rapport accablant sur la gestion de la Sopeco. Il y a trop de cas de surfacturation. Nous ne voulons plus de cette société comme au Katanga », a-t-il conclu.
MCP