Une piste pour sauver la faculté de médecine de l’université de Bandundu (Uniband). Le vice-gouverneur de la province du Kwilu et les forces vives ont dégagé, in extremis, cette solution en dotant à l’université d’une clinique moderne.
Nouvellement construite dans l’hôpital général de référence de Bandundu, la clinique moderne sera désormais le lieu des pratiques pour les étudiants en médecine de l’université de Bandundu, dans le souci de remplir les critères exigés par le ministère de l’Enseignement supérieur universitaire (Esu). Hormis la clinique, l’hôpital général de référence de Bandundu dans son ensemble servira de centre de recherche pour ces mêmes étudiants.
L’élu de la ville de Bandundu à la députation nationale, Papy Niango, qui a représenté l’association pour la défense des intérêts de Bandundu a profité de ces assises pour demander à l’exécutif provincial de saisir le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire afin de lui demander de sursoir sa décision et accorder un moratoire d’une année pour que l’uniband se conforme aux normes et ouvre à nouveau sa faculté de médecine.
De l’autre côté, cette dotation de la clinique de l’hôpital général de référence de Bandundu à l’uniband fait débat à la cité. Si certains applaudissent l’acte posé par le gouvernement provincial, d’autres le qualifie d’une farce et surtout que ladite clinique est éloignée de l’université.
» … Félicitons son excellence Monsieur le gouverneur de la province du Kwilu pour avoir doté cette université d’une clinique moderne placée à l’hôpital général de référence de Bandundu dans le chef-lieu de la province… », se réjouit le mouvement citoyen le Patriote de grand Bandundu dans une déclaration faite ce jeudi 23 septembre 2021.
« C’est une farce, depuis longtemps, il était où pour venir aujourd’hui doter cette clinique à l’université de Bandundu, il était parti poser la pierre de construction de la clinique universitaire à l’Uniband, aujourd’hui lettre morte et parce qu’on a fermé la faculté de la médecine qu’il se mobilise ? », lâche Carlos Izubulu habitants du quartier Ifuri.
Guylity Mutombo