Le territoire de Kibombo mérite une attention particulière de la population et des autorités politico-administratives. Dépourvu des routes, d’écoles, la sécurité de la population y est précaire.
Selon Papy Omeonga Tchopa, député provincial élu de Kibombo, “quitter Kindu pour atteindre Kibombo n’est pas facile. Et en dehors de ça, nous avons trouvé qu’il y a des écoles mécanisées et payées. Et ils étudient dans des conditions très difficiles. S’il y a soleil, les élèves se dispersent. S’il y a la pluie, c’est la même chose. Maintenant, quand est-ce qu’ils auront terminé le programme ? C’est un problème sérieux. On trouve presque partout là où il y a des centres de santé, et même à Kibombo, à l’hôpital général de référence, on trouve qu’il y a des médicaments. Les professionnels de santé qui sont là, il y a moins de 5 % de ceux qui sont payés. Il y a aussi des problèmes de conflits coutumiers. Et aussi dans les secteurs de la justice, la même chose. Les magistrats que nous avons trouvés là-bas, ils sont seulement au parquet. Au niveau du tribunal de paix, il n’y a personne. Le parquet peut arrêter, mais on ne sait pas fixer le dossier pour arriver à la fin de la procédure. Ils paient l’argent, mais le problème n’est pas résolu”, a-t-il regretté au retour de ses vacances parlementaires.
Ce dernier promet d’élaborer son rapport et tient à contacter les autorités compétentes pour trouver des solutions idoines.
Adjany Bingila