Congolese Nobel Peace prize winner Denis Mukwege attends a press conference in Tokyo on October 3, 2019. (Photo by Behrouz MEHRI / AFP)
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Le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, a condamné avec force le massacre perpétré dans le centre de santé de Byambwe, situé dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), où 17 patients, dont 11 femmes enceintes ou jeunes mères, ont été tués dans la nuit du 14 au 15 novembre 2025.
Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs victimes ont été retrouvées égorgées dans leurs lits d’hôpital, certaines au moment où elles allaitaient leur bébé. Une scène de terreur qui a profondément choqué l’opinion locale et nationale.
Dans un message publié sur son compte X, Denis Mukwege a qualifié cette attaque de crime d’une extrême gravité.
« S’attaquer à des femmes qui ont donné la vie est le pire des crimes que l’on puisse commettre », a-t-il déclaré, estimant que ces actes « s’apparentent à une volonté planifiée de détruire en tout ou en partie une communauté ».
Le médecin a également appelé la communauté internationale à sortir de l’indifférence face à la détérioration continue de la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
« Le monde ne peut tolérer le génocide silencieux des Congolais. Il y a urgence à agir, à protéger les civils et à poursuivre les auteurs de ces atrocités », a-t-il insisté.
Ce massacre, attribué aux rebelles ADF, ravive les inquiétudes quant à la capacité des autorités congolaises et des partenaires régionaux à stabiliser durablement la zone et à protéger les populations civiles.
Roberto Tshahe Da Cruz
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