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Situation sécuritaire : « près de 500 ADF ont rendu les armes et Il y a une baisse de tension dans l’Est » , Eric Nyindu sur l’état de siège

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Quatre mois après la proclamation de l’état de siège dans la partie Est de la RDC, la population s’interroge sur l’efficacité de l’action choisie par le Président de la République pour éradiquer les massacres qui datent de plus de deux décennies.

Eric Nyindu, directeur de la communication de la Présidence de la RDC a été reçu, ce mercredi 25 août 2021, au journal Afrique de TV5 monde, où il a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment la désignation des animateurs de la CENI, la « Congolité », et l’Etat de siège.

S’agissant de la question de l’état de siège, le responsable de la communication de la Présidence note une nette amélioration de la situation sécuritaire dans cette partie du pays où, il fait remarquer que près de 500 ADF ont rendu les armes et une baisse de tension observée depuis l’avènement de l’état de siège.

Pour lui, l’état de siège est une innovation qui n’avait jamais été prise en compte dans le passé durant deux décennies de massacres. La question qui reste préoccupante selon la même source, est celle d’une autre forme d’attaque terroriste signalée à la frontière de la RDC et l’Ouganda. Pour Éric Nyindu, ces terroristes ont signé allégeance à Daesh, et doivent être attaqués d’une autre manière.

« Notre armée gagne du terrain. Il y a une poche de résistance au frontière de l’Ouganda et du Soudan du Sud avec les ADF, mais là ce ne sont pas des rebelles, mais plutôt des terroristes qui ont signé allégeance à Daesh. C’est une autre forme d’action qu’il faut mener. » a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « récemment, la RDC a fait appel aux USA, qui ont envoyé les forces spéciales. Elles vont se rendre au front pour entraîner les militaires congolais et leurs doter des moyens de faire face à cette menace ».

Rappelons que l’état de siège a été décrété par le Président de la République le 06 mai dernier, et à cet effet, il a nommé à la tête des deux provinces touchées par les massacres, les gouverneurs militaires pour assurer la gestion et le suivi de la situation sécuritaire dans cette partie du pays.

JEM

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